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Découvrez la faune lunassienne... |
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| La couleuvre à collier / Natrix natrix | |
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Où l'observer ? |
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Sa présence est liée à celle de l'eau, d'où son nom scientifique "natrix", provenant du latin "nado" qui signifie " je nage". Il est fréquent de la rencontrer sur la commune de Lunas, riche en lieux frais et humides. |
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Description |
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La femelle peut atteindre 175 centimètres alors que le mâle ne dépasse guère 150 centimètres. Svelte chez le sujet jeune, son corps s'épaissit en vieillissant. Sa queue est longue, effilée, sa tête ovale s'aplatit avec l'âge. Son museau court est aplati, comme tronqué. Ses yeux, situés à l'avant de la tête, possèdent une pupille ronde, noire, sertie de jaune d'or. Son dos varie du vert olive au brun gris ; des bandes noires verticales marquent ses flancs et 2 rangées de points également noirs leur font suite mais sur son dos. Son ventre d'un blanc sale est ponctué de noir. Juste derrière la tête, un collier jaune bien net, permet de la déterminer avec certitude. Les ondulations aisées de son corps couvert d'écailles lui permettent un déplacement rapide. La couleuvre change de peau entre 3 et 12 fois par an : il n'est donc pas rare de trouver des mues complètes entre des pierres ou dans des fourrés à l'abri desquels elle aime capter les rayons du soleil. |
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| Alimentation | |
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Nageant avec aisance et pouvant rester un long moment sous l'eau, elle se nourrit de batraciens, de têtards et de poissons. Au hasard de ses chasses sur terre, elle peut s'attaquer à des rongeurs, des petits mammifères ou à des oiseaux. Ses mâchoires mobiles, en se dissociant , s'écartent considérablement au passage des proies qu'elle engloutit vivantes et par la tête. Une oreille interne, fixée sur la mâchoire supérieure, lui permet de percevoir toute vibration en provenance de son environnement et non les bruits. |
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| Reproduction | |
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Les couleuvres à collier s'accouplent fin avril début mai puis, en juin, la femelle ovipare pond entre 10 et 30 œufs dans un trou, du fumier ou un tas de feuilles mortes. La chaleur due à la décomposition des matériaux assure la conservation et le développement de ses œufs. En août ou septembre, les couleuvreaux, longs d'une quinzaine de centimètres perforent la coquille parcheminée de leurs œufs grâce à une dent temporaire située sous leur museau (elle tombera un jour plus tard) et se dispersent aussitôt ; seul leur pouvoir de dissimulation garantit leur survie ! |
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| Prédateurs | |
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Rats, hérons, grèbes, rapaces, poules et hérissons mais aussi renards et blaireaux sont ses ennemis naturels. L'homme a souvent tendance à l'éliminer par peur ou ignorance. Il faut savoir que la couleuvre à collier est parfaitement inoffensive. En cas d'agression, elle se dresse, souffle mais ne mord jamais ; elle préfère fuir en sifflant bruyamment ou faire le mort, sur le dos, immobile, gueule ouverte, langue pendante ! |
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La couleuvre à collier fait partie
des espèces protégées sur l'ensemble du territoire métropolitain.
( Arrêté du 17 avril 1981 modifié par les arrêtés du 29
septembre 1981, du 20 décembre 1983, du 31 janvier 1984, du 27 juin 1985, du 11
avril 1991, du 2 novembre 1992, du 5 mars et du 16 juin 1999 ) |
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(J et L Osouf mai 2008) - photos L. Osouf |
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