Découvrez la faune lunassienne...
Le sanglier / Sus scrofa
Marcassin, bête rousse, ragot, quartanier, vieux sanglier puis par chance, solitaire, que de noms pour un seul animal !
Où l'observer ?
Abondant sur le pourtour méditerranéen, le sanglier reste un animal discret, difficile à observer.
Par contre, lors de vos promenades autour de Lunas, vous découvrirez de très nombreux indices qui trahissent sa présence : empreintes de pieds, fèces (excréments), vermillis (sillons peu profonds sur de grandes surfaces), souilles (dépressions humides où il se vautre)...
Cette bête trapue, aux poils raides, dont la tête (hure) mesure le tiers de sa longueur, possède 2 canines en forme de défenses acérées. La femelle est plus fine, plus légère que le mâle qui peut, lui, peser jusqu'à 150 kilogrammes.
La "bête noire" fréquente les forêts, les garrigues, les roselières où il peut se dissimuler. Il sort le soir et rentre au lever du jour dans sa bauge, trou bien abrité creusé à même le sol.
Il s'adapte à tous les milieux car son régime est omnivore. Fruits forestiers (glands, faînes, châtaignes), racines, vers, mais aussi céréales, pommes de terre, raisins sont des menus de choix !
Il complète cette nourriture par des aliments azotés tels que mulots, lapins, oiseaux, serpents, œufs, animaux morts...
Le rut a lieu de la mi-novembre à la mi-janvier. Après 3 mois, 3 semaines et 3 jours, les laies, dès 2 ans, mettent bas dans un nid (chaudron) constitué d'un amas de végétaux.
Les 4 à 6 marcassins au pelage rayé vivent en "compagnie" avec les femelles sous la surveillance d'une " meneuse". Le sevrage se produit entre 3 et 5 mois, en même temps que le pelage s'assombrit.
On constate depuis quelques temps que certaines laies ont 2 portées dans l'année. Ce phénomène est probablement dû à l'augmentation des surfaces non exploitées qui constituent des aires nouvelles d'occupation et de nourriture mais aussi probablement à l'introduction, lors d'opérations de repeuplement antérieures, de spécimens génétiquement impurs qui ont proliféré.
Variant de 100 à 150% par an, le taux d'accroissement des populations nécessite une régulation par la chasse.
Durant la saison 2015-2016, 666933 sangliers ont été abattus en France !
L'Hérault arrive dans le peloton de tête et fait partie des 8 départements où plus de 15 000 sangliers sont tués chaque année (sur la saison 2015 - 2016, 19800 animaux y ont été abattus). La densité de prélèvement aux 100 hectares y est de 3,17 ce qui le place au 5ème rang au niveau national.
Si le sujet vous intéresse visitez le site de l'Office National de la Chasse :
Ci-contre (à gauche) : belle prise de la Diane de Caunas avec ce spécimen de 107 kg abattu à la Roudounière en décembre 2014 (photo et information provenant du site du Midi-Libre)
(J et L Osouf ) - photos L. Osouf