LA Lathrée clandestine

Une plante qui n'est visible qu'au printemps...

photos L.Osouf

   La lathrée clandestine (Lathraea clandestina) est commune sur les rives des ruisseaux. Elle affectionne les lieux ombragés, humides où poussent peupliers, saules et aulnes.

     Elle appartient à la famille des orobanchacées.

    Cette plante vivace est très particulière : en effet on n’en voit que les fleurs violettes, en tapis, dès avril-mai.
    C’est un végétal dépourvu de chlorophylle qui doit donc vivre en parasite pour se nourrir.

    La lathrée développe dans le sol des tiges munies de suçoirs qu’elle incruste dans les racines des arbres parasités.

    Les tiges portent des bractées pouvant piéger des petits insectes du sol dont elles tirent des substances nutritives protéinées. La lathrée est non seulement parasite...  mais de plus carnivore !

    Seuls les organes reproducteurs constituent la partie aérienne du végétal et se présentent sous forme de jolies fleurs violettes (4 à 5 centimètres), disposées en touffes.

    La corolle est en  cornet. Sa partie supérieure forme un capuchon laissant dépasser un style blanc. Le bord inférieur se divise en 3. Le calice a la forme d’une clochette.

    La fleur produit un fruit (capsule aplatie) qui, à maturité, projette 4 à 5 grosses graines dans l’environnement.

    Les arbres parasités ne semblent pas importunés par la présence de la lathrée. Elle se développe uniquement au printemps lors de la montée de sève de l’hôte, à une saison où il est particulièrement vigoureux.
 

plantes sans chlorohylle