Cuves funéraires placées à l'entrée du cimetière |
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Deux Cuves funéraires ont été placées à l'entrée du cimetière de Lunas. On ignore où elles ont été trouvées. Il est possible qu'elles proviennent de l'ancien cimetière situé autour de l'église. Elles possèdent toutes deux leur couvercle en bâtière contrairement aux cuves découvertes en 2009 dans le jardin du presbytère et décrites ci-après. |
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Cuves funéraires du presbytère |
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Fin juillet 2009, à l'occasion de l'aménagement du jardin de l'ancien presbytère, deux cuves funéraires furent découvertes. Les premières constatations ont pu être effectuées par l'archéologue Anne-Lise Rivière et Ghislaine Dhuime de l'Office de Tourisme. |
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Les cuves lors de leur découverte: L'une, (cuve A), dressée, remplie de pierres maçonnées, constituait la base d'un pilier servant de support à une pergola. L'autre (cuve B) avait été débitée en quatre morceaux réutilisés dans la construction du mur de soutènement de cette pergola. |
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morceaux de la cuve B en réutilisation dans le muret
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Nous remercions vivement Jean-Claude RIVIERE (archéologue médiéviste, président de H3A), qui, après une étude rapide de ces deux cuves , nous a transmis ses premières observations, nous autorisant à les faire paraître sur le site. | ||||||
Cuve A (intacte): - Grès local. - Présente des traces de réutilisation comme élément de construction (crochet métallique) mais aussi un trou d’évacuation latéral qui ne paraît pas pouvoir être comparé à ceux évoqués par Carou (1964), au centre de certaines cuves. Ici certainement la preuve d’une utilisation, un temps, comme abreuvoir ou élément d’une fontaine. - Cuve de forme légèrement trapézoïdale, présence d’un aménagement céphalique, deux ressauts dans les angles bloquant la tête (A1) sans toutefois la maintenir, associé à un coussinet (?) peu marqué. L’aspect général de la cuve, sur laquelle sont très visibles les marques de la smille ou du pic, est soigné sans toutefois la précision et la qualité de rendu des angles de la cuve B. - Longueur interne : 1,80 m. |
A1 |
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Cuve B « tronçonnée » - Grès local. - Attestée comme ayant été utilisée, fragmentée en quatre tronçons, en guise de moellon dans un mur du jardin cette belle cuve possède un aménagement céphalique avec coussinet (B1) et un aménagement pour les pieds (B2). Elle a pu aussi (présence d’un crochet métallique) avoir été utilisée avant sa fragmentation comme élément dans une construction ou dans une installation hydraulique (pas de trou d’évacuation). - Les finitions sont de belle qualité, les angles bien marqués et les aménagements soignés. L’emplacement de la tête logette n’est marqué, comme dans la cuve A, que par deux ressauts disposés dans les angles, le coussinet aménagé est légèrement hémisphérique. Il est comparable à celui d’une tombe de Lunel-Viel (321). - Faiblement trapézoïdale. Longueur interne restituée : 1,80 m. |
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B1 | B2 | |||||
Il n’y a pas de couvercle pour ces cuves, néanmoins dans les tas de pierres provenant du démontage du mur de soutènement, situé en fond de parcelle, au sud, certains fragments pourraient provenir de « bâtières ». Il en est de même pour des éléments disposés, en rebord de cimetière, en surplomb de la parcelle et dans lesquels on pourrait isoler des fragments (plats et bâtières) de couvercles ? Datation :Si elles proviennent de cette zone et si elles ne sont pas des remplois, ces cuves ne peuvent être antérieures à l’implantation de l’église paroissiale saint Pancrace. Elles pourraient donc dater, au plus tôt, du XIIème siècle. Cette datation, pour ce type d’aménagement funéraire, apparaît comme tardive car dans de nombreuses nécropoles héraultaises les cuves funéraires sont datées des V-VIIIème siècles (cf . Raynaud 1987). |
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