Du camping à l'école de Dio..
Nous étions donc en deuil pour la fête de Caunas qui se déroulait traditionnellement autour du 15 août. Ma mère a donc décidé que nous passerions les 3 jours de fête loin de notre maison pour respecter la bienséance.
Son dévolu s’est rapidement porté sur le village de son enfance, mais comme la maison de mon grand-père n’était pas suffisamment grande pour accueillir mes parents, ma sœur et moi, c’est dans l’école de Dio désaffectée que nous avons passé ces quelques jours.
Cette école servait de débarras pour les gens du village, il a donc fallu ranger, nettoyer, enlever les toiles d’araignées, aménager les couchages et constituer un semblant de cuisine pour préparer et prendre les repas. Par bonheur, le temps a dû être clément car je n’ai pas souvenir de gouttières désagréables malgré les trous dans le toit que l’on apercevait facilement en levant les yeux. Seuls quelques grattements, la nuit, m’empêchaient de trouver sereinement le sommeil, d’autant plus que par 2 ou 3 vitres cassées le vent nous jouait un air de musique un peu sinistre, nous rappelant sans cesse la précarité du lieu.
L'école de Dio, à gauche. En arrière-plan, à droite, la maison de mes grands-parents Bellas.