Les sources |
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Sur la commune, les sources sont nombreuses. 42 ont été répertoriées en 2009 à l'occasion de la publication "Lunas au fil de l'eau... au fil du temps". 29 ont été analysées par le laboratoire de l’eau des établissements Fabre, d’Avène. |
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Leur localisation. |
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Sources analysées : 1 - Bernagues / 2 - Bernasso / 3 - Anglas 4 - La font de Regord / 5 - Chemin de Sourlan / 6 - Le Bouïs 7 - Bercaire / 8 - Barberignes / 9 - Le Bosc 10 - Les Montels / 11 - La Catte / 12 - Peyrolis 13 - ancienne cerisaie de Pierrot Bernal / 14 - chapelle de Nize 15 - Vasplongues-le-Haut / 16 - Grane / 17 - Veyrières 18 - Vivier / 19 - Saint-Georges / 20 et 21 - captage Mialane 22 - Camarières / 23 - Fontaine des yeux / 24 - Labandio 25 - Les Pascals / 26 - Laval de Nize (grotte) / 27 - source Guibal 28 - Sérièys / 29 - Castanèdes.
Sources non analysées : A - Baudes / B - Lagras / C - des Pradines D - de la Mine / E - du Boutche / F - de l’ancien ranch Bernal G - tane de Siméon / H - de Font Froide / I - du pioch de Briandes J - du pont Dourdou / K - la Fontaine / L - du jardin Foulquier M - de la Frégère
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Résultats des analyses effectuées sur les sources de : ...cliquez... Sérièys (28), Veyrières (17), Saint-Georges (19), Fontaine des Yeux (23), Labandio (24) Vous retrouverez la totalité des résultats d'analyses dans la publication "Lunas au fil de l'eau... au fil du temps", page 23 (édition FLAM à Sète, 2009 ISBN 978-2-917252-18-5) |
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La dureté est un indicateur de la minéralisation de l’eau. Elle est principalement liée à la teneur en ions calcium et magnésium. Selon le titre hydrotimétrique (TH), mesuré en degrés français (°F), on constate qu’à Lunas la dureté des sources est très variable selon les lieux : - eaux très douces (TH compris entre 0 et 5) : elles correspondent aux zones du granite de Mendic (Sérièys) et des basaltes quaternaires (Bernagues, Vasplongues le Haut, Serres, Les Pascals...) ; - eaux douces (TH compris entre 6 et 10) : Bernasso. Ces eaux peuvent provoquer des phénomènes de corrosion. Il est généralement admis que la dureté idéale se situe entre 15 et 20. Quant aux eaux dont le TH est supérieur à 30, elles favorisent souvent la formation et le dépôt de tartre. - eaux moyennement dures (TH compris entre 11 et 15) : chapelle de Nize, Veyrières, fontaine des Yeux, Laval de Nize ; - eaux dures (TH compris entre 16 et 30) : Font de Regord, Sourlan, Bercaire, Barberignes, Le Bosc, Peyrolis, Taillevent, sources du village (Vivier, St-Georges, captages Mialane et de Camarières)... - eaux très dures (TH supérieur à 30) : sources des Montels, de Caunas (Labandio) et surtout du Bouïs dont la dureté atteint 65,6. La conductivité traduit la capacité de l’eau à conduire le courant électrique. Elle se mesure en micro-siemens par centimètre (µS/cm). Elle est fonction de la quantité de solides dissous donc de la concentration en ions. Ainsi une eau dure aura une conductivité supérieure à une eau douce. La conductivité d’une eau potable ne doit pas être supérieure à 1055 µS/cm. La source du Bouïs, avec 1151 µS/cm, dépasse cette limite. Trois sources ont une teneur en strontium particulièrement élevée : Le Bouïs (3140 µg/l), Labandio (2350 µg/l) et Barberignes (1089 µg/l). La fontaine des Yeux n’a pas livré son secret… rien de particulier n’est à signaler concernant les ions renfermés. Quant à la source de Veyrières qui alimente le village en eau potable, elle présente des caractères physico-chimiques particulièrement satisfaisants. |
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Nous remercions Roger TARROUX, directeur du laboratoire de l'eau et son collaborateur Bertrand SELAS, pour l’analyse physico-chimique des échantillons. | |
Petit patrimoine environnement "eau" |