LE CHÂTEAU DE LUNAS La période vicomtale, des origines à 1201 |
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D'après l'étude du Docteur Henri MARC - novembre 1979- "Lunas porte de l'Escandorgue" |
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Lon sait quaux temps carolingiens, Lunas était l'un des trois chefs-lieux de la Viguerie du " Pagus bitterensi " et lon voit le Château de Lunas cité dans des Actes datés de 899 et 909. Au XIème siècle la terre de Lunas représentait un fief dépendant du Vicomté de Béziers. Le premier Seigneur connu est un nommé Bonafusus, ou Bonafos, qui assista le 2 des calendes d'Avril 1023, en compagnie de plusieurs autres Seigneurs, à un plaid tenu à Narbonne, à l'occasion d'un différend survenu entre l'Abbé et les chanoines de St Paul, et Raymond Vulgarius, Seigneur du Pays, pour quelque domaine en litige. Bernard ATON IV, vicomte dAlbi, Nîmes, Carcassonne, Rodez, Béziers et Agde, qui avait épousé en 1083 Cécile de Provence, mourut en 1129, laissant par testament, daté de 1118, le Château de Lunas à son second fils Raymond TRENCAVEL. Celui-ci contracta mariage avec Adélaïde de Lunas, fille dAUZTOR de Lunas, Vassal du Vicomte de Béziers, et résidant de toute probabilité dans le Château du Rédondel, dont la jouissance fut confirmée au vicomte de Béziers en 1163 par Alphonse de TOULOUSE. Les héritiers dAUZTOR ,son fils Roger dabord ,son petit-fils Guillaume ensuite ,se succédèrent jusqu'en 1190, où, à la mort de Guillaume, le château revint à son parent Guillaume de FAUGERES. Cette période ,durant laquelle la Seigneurie de Lunas nétait quun fief vicomtal de Béziers, se termine le 6 Avril 1201, date à laquelle Raymond Roger TRENCAVEL, sur les conseils de ses Barons, céda à Salomon de FAUGERES, fils de Guillaume, le Château et tous autres droits quil possédait à Lunas, moyennant six mille sols melgoriens, à prendre sur la moitié de Villemagne et de Boussagues, lautre moitié étant propriété du Vicomte de Narbonne. Cette cession termine une période où la Seigneurie de Lunas relevait en fait de la famille Trencavel, illustrée par la noble figure du Vicomte Raymond Roger, qui devait mourir en 1209 dans un cachot de la Cité de Carcassonne, chevaleresque et innocent prisonnier de Simon de Monfort. |
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